22 juillet 2020. – L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) vient de publier un rapport détaillant les contributions financières de ses bibliothèques universitaires membres au développement et à la pérennité de l’infrastructure et des services qui sous-tendent le libre accès à la recherche.
Au cours des dernières années, l’ABRC a travaillé en vue de concrétiser une vision d’un système de communication savante ouvert, durable et novateur régi et géré par la communauté savante. Pour faire progresser cette vision, une compréhension claire des investissements actuels est essentielle pour fixer des objectifs pour les investissements futurs dans des projets de libre accès et identifier les opportunités d’action collective coordonnée.
« Investissements en libre accès : dépenses des bibliothèques de recherche canadiennes en infrastructures, en personnel et en services à l’appui du libre accès » a été rédigé par Kathleen Shearer, chercheuse principale de l’étude sous-jacente. Selon l’enquête, le total des dépenses totales en matière de libre accès des 28 bibliothèques répondantes au cours de l’exercice 2018-2019 était de 23 millions de dollars canadiens, avec des dépenses moyennes par établissement de 827 086 dollars. Les bibliothèques individuelles ont dépensé entre 0,88% et 7,23% de leur budget total pour soutenir le libre accès (moyenne de 3,09%). Le rapport présente aussi les montants investis par catégorie de dépenses, y compris les salaires pour les services locaux, le plaidoyer, les frais de traitement des articles, les adhésions des éditeurs et les investissements dans les services d’hébergement de revues, monographies et dépôts en libre accès.
Les bibliothèques de recherche canadiennes ont déjà démontré la valeur de l’action collective et du financement par le biais de projets comme Portage, Canadiana et Coalition Publica, et ont également apporté un soutien important aux services du savoir de façon individuelle et collective par l’entremise du Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR) et de la Global Sustainability Coalition for Open Science Services (SCOSS).
Jonathan Bengtson, président de l’ABRC et bibliothécaire universitaire à l’Université de Victoria, a déclaré: « On ne fait que commencer à utiliser les potentiels de l’érudition numérique. Maintenant que nous avons une meilleure compréhension de nos investissements actuels envers le libre accès, l’ABRC travaillera avec ses membres et avec la communauté dans son ensemble pour augmenter et prioriser les investissements futurs au profit des chercheurs canadiens. »
> Rapport complet – français (PDF)
> Rapport complet – anglais (PDF)
[Mise à jour, 2 sept. 2020 : Vous pouvez accéder au questionnaire d’enquête qui fût distribué aux répondants dans la deuxième phase de cette enquête.]
L’ABRC est la voix des bibliothèques de recherche du Canada. Elle comporte les vingt-neuf plus grandes bibliothèques universitaires du Canada ainsi que deux bibliothèques nationales. Le perfectionnement de la recherche et de l’enseignement supérieur est au cœur de la mission de l’association. L’ABRC renforce la capacité de réalisation de cette mission et favorise la communication savante efficace et pérenne ainsi que les politiques publiques permettant un accès élargi à l’information savante.
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