OTTAWA, le 27 janvier 2017 – L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) se réjouit de l’annonce récente de la Politique réglementaire 2016-496 par laquelle le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) établit un nouvel objectif de service universel : que « les Canadiens, dans les régions urbaines, ainsi que dans les régions rurales et éloignées, [aient] accès à des services vocaux et à des services d’accès Internet à large bande, sur des réseaux fixes et sans-fils mobiles ». Le document de politique signale que « les abonnés canadiens de services d’accès Internet à large bande fixes de résidence et d’affaires doivent être en mesure d’avoir accès à des vitesses d’au moins 50 mégabits par seconde (Mb/s) pour le téléchargement et de 10 Mb/s pour le téléversement, et de s’abonner à une offre de service proposant une allocation de données illimitée ». L’ABRC convient avec le CRTC que les « services de télécommunication modernes sont essentiels à la prospérité économique future, à la compétitivité à l’échelle mondiale, au développement social et au débat démocratique du Canada. »
Le CRTC entend autoriser un financement allant jusqu’à 100 millions de dollars au cours de la première année de mise en œuvre, et l’augmentera de 25 millions de dollars par année au cours des quatre années suivantes (no 145). Le financement représente un supplément apprécié à l’investissement de 500 millions de dollars visant à connecter les collectivités rurales et éloignées à Internet haute vitesse d’ici 2021 qui avait récemment été annoncé par l’honorable Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (consulter le communiqué de l’ABRC du 16 décembre 2016).
Deux éléments de la Politique réglementaire méritent une attention particulière du point de vue d’une bibliothèque universitaire.
Tout d’abord, l’ABRC soutient l’idée d’offrir un accès à large bande équitable et abordable à tous les Canadiens. Nous constatons que le CRTC considère que la « meilleure façon de traiter des enjeux entourant l’abordabilité est par l’émergence d’un marché dynamique où les fournisseurs de services se font concurrence pour les prix des services de télécommunication, conjointement avec les programmes d’engagement social des entreprises de télécommunication et des différents paliers de gouvernement », mais nous croyons que l’abordabilité des nouvelles options d’accès devrait faire l’objet d’une surveillance. Les membres de l’ABRC considèrent que l’accès à large bande équitable et abordable est un service essentiel pour les personnes et les collectivités qui souhaitent profiter des possibilités de poursuivre des études, y compris les cours en ligne et d’autres formes d’apprentissage à distance. Les membres sont donc particulièrement heureux de la réponse du CRTC aux besoins des personnes handicapées (no 205-226).
Deuxièmement, l’ABRC se considère comme l’un des « multiples intervenants » mentionnés dans le rapport, car elle est préoccupée par les questions de littératie numérique. Elle appuie le point de vue selon lequel les programmes de littératie numérique constituent une composante essentielle de la stratégie nationale visant à tirer parti d’un meilleur accès aux services à large bande et espère contribuer au Programme d’innovation du gouvernement du Canada en la matière (no 246).
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L’ABRC comprend 29 bibliothèques de recherche universitaires parmi les plus grandes et deux établissements fédéraux. Sa mission consiste principalement à améliorer la recherche et l’éducation supérieure. L’ABRC milite en faveur de l’efficacité et de la pérennité de la communication savante, ainsi que la mise en œuvre de politiques publiques qui garantissent un accès élargi aux résultats de la recherche.
Plus amples renseignements :
Gerald Beasley
Président, Comité sur les politiques publiques, ABRC, et Vice-Provost and Chief Librarian, University of Alberta