L’ABRC se réjouit de l’annonce du gouvernement fédéral concernant le maintien du financement du CAÉB et du RNSEB

Le 18 mars 2021 – L’ABRC accueille favorablement l’annonce faite par la ministre Qualtrough le 16 mars 2021, soit le rétablissement du financement d’un million de dollars pour des documents de lecture accessibles pour le Centre d’accès équitable aux bibliothèques (CAÉB) et le Réseau national de services équitables de bibliothèque (RNSEB).

Ce financement permettra de poursuivre l’important travail effectué par ces deux organismes dans la production et la distribution de produits de lecture accessibles pour les Canadiens incapables de lire les imprimés.

Malgré certains progrès réalisés dans le domaine de l’édition numérique accessible grâce au financement récent du gouvernement fédéral, la plupart des éditeurs sont très loin de produire une partie de leurs œuvres, et encore moins toutes leurs œuvres, dans des formats accessibles. L’ABRC est d’avis qu’il y a de solides arguments en faveur de maintenir le financement fédéral pour le CAÉB et le RNSEB, au-delà de ce sursis d’un an.

Il reste un grand corpus d’œuvres existantes qui doivent être converties, et de nombreux Canadiens utilisent des formats autres que les livres électroniques ou les livres audio, comme les livres en braille et les livres d’images imprimés en braille. Ce sont les lacunes que le CAÉB, le RNSEB ainsi que Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) continuent de combler. À l’heure actuelle, moins d’un ouvrage publié sur dix au Canada est produit dans un format accessible pour les Canadiens incapables de lire les imprimés, et le pourcentage d’œuvres accessibles en français et en langues autochtones est encore plus faible.

Pour que le Canada puisse respecter ses obligations en vertu du Traité de Marrakech, des investissements continus seront nécessaires. Le Groupe de travail de l’ARL et de l’ABRC sur la mise en œuvre du Traité de Marrakech a été formé en 2020 pour examiner les obligations du Canada en matière de mise à la disposition de formats accessibles aux signataires du Traité. Bien que les travaux du Groupe de travail en soient encore aux premières étapes, il est clair qu’un effort national coordonné exigera l’élaboration de lois et de politiques ainsi qu’un financement gouvernemental continu pour la production et la découverte de formats accessibles. Enfin, alors que le Canada s’efforce de mettre en œuvre les Objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici 2030, les gouvernements doivent continuer d’investir dans la réduction des inégalités et le renforcement des collectivités grâce à l’accroissement des connaissances.

L’ABRC a hâte de poursuivre les discussions avec les intervenants, car les progrès dans ce domaine dépendent de l’élaboration de modèles durables qui incluent des partenaires dans tous les secteurs de l’écosystème du savoir.

– 30 –

Les membres de l’ABRC comprennent les vingt-neuf plus grandes bibliothèques universitaires du Canada ainsi que deux bibliothèques nationales. L’amélioration de la recherche et de l’enseignement supérieur est au cœur de sa mission. L’ABRC développe la capacité d’appuyer cette mission, et favorise l’efficacité et la pérennité de la communication savante, ainsi que les politiques publiques qui permettent l’accès le plus large possible à l’information savante.

Pour plus de renseignements, prière de communiquer avec :

Susan Haigh
Directrice générale
Association des bibliothèques de recherche du Canada
(613) 482-9344 ext. 101