OTTAWA, le 22 mai 2015 − L’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) est heureuse d’être parmi plus de 140 organisations aux quatre coins du monde qui ont signé la Déclaration de La Haye sur la découverte des connaissances à l’ère numérique (lien en anglais).
La Déclaration de La Haye, une initiative de la LIBER (Ligue des bibliothèques européennes de recherche), vise à favoriser un consensus sur la meilleure façon de donner accès aux faits, aux données et aux idées qui permettront l’acquisition de connaissances en cette ère numérique. En éliminant les obstacles qui empêchent d’accéder aux abondantes données produites par la société et de les analyser, nous nous donnerons la possibilité de trouver des solutions à de grands défis, comme les changements climatiques, l’épuisement des ressources naturelles et la mondialisation.
Selon Kristiina Hormia-Poutanen, présidente de la LIBER, « L’évolution rapide de l’environnement numérique, les capacités informatiques accrues et la quantité de données produites font en sorte qu’il est indispensable que les chercheurs et la société soient en mesure d’utiliser des techniques et des outils modernes qui leur permettront de faire des découvertes. Les pratiques de recherche pourraient être révolutionnées et des vies pourraient littéralement être sauvées si nous pouvons arriver à améliorer l’accès aux connaissances qui se trouvent dans les mégadonnées. »
« Nous sommes d’avis que l’expansion du paysage numérique d’aujourd’hui fournit plus que jamais aux chercheurs des possibilités d’utiliser d’énormes quantités de données afin de faire des découvertes qui font avancer le savoir et qui profitent à la société », a déclaré la nouvelle présidente de l’ABRC, Martha Whitehead, qui est également vice¬provost et bibliothécaire universitaire à la Queen’s University. « Le bon cadre et les politiques appropriées doivent être en place pour soutenir les chercheurs dans cette démarche. La vision, les principes et le plan d’action décrits dans la Déclaration de La Haye représentent les intérêts de l’ABRC pour ce qui est de permettre un large accès à l’information et de soutenir les possibilités qu’offre le réseau mondial. »
Une nouvelle approche de la découverte et du partage de connaissances est essentielle au moment où la planète est aux prises avec un déluge de données. L’univers numérique, c’est-à-dire les données que nous créons et copions chaque année, double son volume tous les deux ans, et on prévoit que sa taille atteindra 44 mille milliards de gigaoctets d’ici 2020.
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L’ABRC compte parmi ses membres les vingt-neuf plus grosses bibliothèques universitaires ainsi que Bibliothèque et Archives Canada et Gestion du savoir du CNRC. L’amélioration de la recherche et de l’enseignement supérieur est au cœur de notre mission. L’ABRC favorise l’efficacité et la pérennité de la communication savante, ainsi que les politiques publiques qui permettent l’accès le plus large possible à l’information savante.
Pour information :
Susan Haigh
Directrice générale
Association des bibliothèques de recherche du Canada