Le 17 décembre 2020, Ottawa (Ontario) — l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a lancé aujourd’hui une nouvelle ressource éducative libre, « Droit d’auteur à l’intention du corps professoral et du personnel des universités ». Dans une série de sept courts modules en format d’apprentissage autonome, des vidéos didactiques et des jeux-questionnaires renseignent les employés des universités sur les questions complexes de droit d’auteur au Canada.
« La compréhension du droit d’auteur est une composante essentielle de l’enseignement et de l’apprentissage supérieurs », a relaté Susan Haigh, directrice générale de l’ABRC. « Cet ensemble de modules offre aux universités canadiennes une solution de remplacement à l’enseignement du droit d’auteur en présentiel, leur permettant de former plus facilement les personnes travaillant en dehors du campus et celles qui ne peuvent pas assister à une formation en personne ».
Le contenu des modules est protégé par une licence internationale Creative Commons attribution non-commerciale 4.0. Les universités qui songent à adopter ou adapter cette formation peuvent utiliser le guide de mise en œuvre offert ici : https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/12/Guide_de_mise_en_oeuvre.pdf.
« Le fait que tout le contenu des modules soit rendu disponible en utilisant une licence Creative Commons est très avantageux pour les universités », a affirmé Carol Shepstone, présidente du Comité sur les politiques publiques de l’ABRC et bibliothécaire en chef de l’Université Ryerson. « Cela signifie que les universités peuvent facilement adapter, voire enrichir, ces modules afin de s’assurer qu’ils répondent aux besoins particuliers de leurs enseignants ».
L’ABRC est la voie des bibliothèques de recherche canadiennes. Elle est composée des 29 plus grandes bibliothèques universitaires et de deux établissements fédéraux. L’ABRC améliore leur contribution à la recherche et à l’enseignement supérieur ; elle favorise l’efficacité et la pérennité de la création, de la diffusion et de la préservation de connaissances ; elle défend la mise en œuvre de politiques publiques garantissant un accès élargi à l’information savante.
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